Luego del reciente escándalo de corrupción de autoridades de la FIFA, su actual presidente, Sepp Blatter (suizo que habla francés), el exfutbolista francés y presidente de UEFA, Michel Platini le ha pedido que renuncie a su cargo de la FIFA.
Aquí el video con su declaración. He transcrito el audio para facilitarte la comprensión del mensaje. Lo que está entre corchetes no es pronunciado: se trata de francés al oral, donde uno puede omitir pronunciar la negación "ne" por asunto de fluidez de expresión.
Alors, Je lui ai dit: Écoute Sepp. On a commencé ensemble en 1998. C’est à Singapour qu’on s’est mis d’accord pour l’avenir de la FIFA. Nous avons régné ensemble, nous avons travaillé ensemble. Aujourd’hui je viens te demander de quitter la FIFA, de démissionner de la FIFA, de partir de la FIFA, parce que l’image est mauvaise, on [ne] peut plus continuer comme ça.
J’ai été très claire. J’aurais préféré le dire les yeux dans les yeux. Bon, il a écouté. Ensuite il a écouté les autres confédérations ; les autres confédérations ont dit : il faut suivre l’ordre du jour. Il y a un congrès qui est là et on verra au congrès comment ça se passera.
Ensuite j’ai eu une discussion, après cette réunion, qui [n]’a pas duré longtemps puisque, bon, il n’y a rien à dire. Nous avons discuté ensemble dans son bureau en tête à tête, et j’ai renouvelé ma proposition qu’il devait partir, qu’il devait démissionner. Se rendre compte que le moment [n]’était pas bien et avoir le courage, là, y en était la grandeur de se rendre compte que ce [n]’était pas bien.
Il m’a dit : Michel, tu sais, on se connaît bien, on s’aime bien, mais c’est trop tard. Je ne peux pas aujourd’hui partir alors que le début du congrès commence cet après-midi.
Je lui ai dit : C’est dommage Monsieur le président, j’aurais, je pense que ça aurait était formidable pour toi, pour ton image, que tu comprennes la situation et que tu nous quittes.
Voilà ce qui s’est passé ces derniers jours. Ma dernière chose que j’ai demandée aux associations nationales européennes, c’est qu’on soit tous unis pour le prince Ali, parce que c’est la façon, éventuellement, de battre le président Blatter.